Bonjour à tous !
Je vous annonce que depuis quelques temps j’ai travaillé sur un projet qui commence à porter ses fruits ! Je fais maintenant des Portraits d’Animaux Personnalisés que vous pourrez trouver sur ma page facebook : https://www.facebook.com/pawesomedoodle/
Ou mon Instagram sur lequel je suis très active ! @pawesome.doodle
Venez me rejoindre pour des quiz et concours ludiques 😉
Hello everyone !
Voici un petit article pour vous présenter 4 magazines en ligne que j’adore + 1 bonus.
Le magazine Juxtapoz a été lancé pour aider à définir et à célébrer l’art contemporain underground et urbain. Il a pour mission de connecter différents genres d’art modernes comme le Psychédélique, Graffiti, Street Art et Illustration avec des genres plus largement reconnus comme le Pop Art, l’assemblage, la technique “Vieux Maître” et l’Art Conceptuel.
Mon avis : J’adore comment est fait le site, il est très clair et on peut parcourir une IMMENSE sélection d’artistes qui valent le coup d’œil. Sincèrement, je ne sais pas combien il y a de pages d’illustrateurs mais je compte bien toutes les voir ! Énorme source d’inspiration.
Hi-Fructose est un magazine fondé par des artistes. Il gravite autour de l’art qui transcende les courants et les genres, garantissant aux lecteurs des couvertures recherchées et un contenu à la fois instructif et original. Hi-Fructose présente une profusion d’artistes émergeants à la fois contemporains et saisissants, ainsi que des performances inspirantes et fascinantes du monde entier.
Mon avis : Un contenu intéressant et riche qui couvre plusieurs domaines ! Un peu comme Juxtapoz, donc très bon magazine aussi 😀
CarneMag est un magazine numérique indépendant destiné à promouvoir l’art contemporain & design. Le contenu est basé sur une sélection d’artistes, illustrateurs, photographes et designers du monde entier. Une plateforme d’art où les talents nouveaux & reconnus se rencontrent et échangent, quelque soit leur domaine artistique. L’objectif de CarneMag est de rendre leur art accessible à tous et pour tous.
Mon avis : Le site est un peu moins rempli que Juxtapoz ou Hi-Fructose, mais ils ont en gros une catégorie “SUBMIT YOUR ART”, donc vous pouvez leur envoyer des échantillons de votre travail ici. Et peut-être que vous serez publié ! Qui ne tente rien n’a rien 😉
Direct Art est un magazine d’art contemporain. Sa particularité est qu’il instaure un lien direct entre l’artiste et le public. Les commentaires du magazine sont écrit par les artistes eux-mêmes, sans aucune critique ou analyse. Avec leurs propres mots, les artistes parlent de leur travail de manière sincère et directe. Direct Art a une vision unique qui le distingue des magazines d’art traditionnels. Sa vision est ciblée sur le fait que chaque artiste a une créativité qui lui est propre. Elle ne doit pas être étiquetée ou décrite, mais plutôt ressentie comme telle.
Mon avis : Le site n’est pas du tout, mais alors pas du tout agréable à parcourir. On ne sait pas où aller, le design n’est pas moderne, bref… On est perdu ! MAIS j’ai fini par trouver où on pouvait lire quelques magazines en ligne ! (voir lien dans le titre) Et je peux vous dire que ce magazine est incroyable ! Il m’a apporté des tonnes de références et m’inspire énormément dans ma recherche de style. Jetez-y un coup d’œil !
Si vous voulez acheter des livres ou magazines dans le domaine de l’art, allez faire un tour sur Gingko Press. Vous trouverez un peu de tout (graphic design, street art, photographie, art, littérature, goodies…). Les produits m’ont l’air très intéressants, dans le même genre que les magazines présentés ci-dessus !
Voilà j’espère que cette sélection vous a plu ! Inspirez-vous pour créer plus et mieux 😉 Vous pouvez envoyer votre travail à tous ces magazines et peut-être avoir la chance d’être publié ! Donc lancez-vous 😀 Et si vous connaissez d’autres magazines en ligne intéressants que je n’ai pas mentionné dans la liste, partagez les dans les commentaires !
Bonjour à tous 😀
En faisant le dernier article sur Jaime Treadwell, j’ai eu une idée géniale ! (quelle modestie)
Faire un article sur la recherche de style.
Comme rappel, voilà quelques oeuvres de Jaime Treadwell :
Maintenant, voilà les modèles qui l’ont inspiré pour trouver son style : (vous pouvez trouver les noms des artistes en passant votre souris sur les images)
On voit vraiment comment ces artistes l’ont inspiré, que ce soit dans la manière de peindre, le jeu d’accumulation d’objets, le côté surréaliste ou les couleurs synthétiques. A force d’expérimenter des choses dans ses peintures en se servant de ces influences, il a fini par trouver sa touche personnelle. On sent une ressemblance entre lui et les autres, mais en même temps il a réussi à trouver son style et à se démarquer des autres, si bien qu’en voyant ses toiles on sait que c’est de lui. Comme beaucoup d’artistes, il a passé son temps à recopier ces artistes pour acquérir leur technique et ensuite il a pu rajouter sa patte et créer son propre univers.
Donc voilà une piste pour vous aider à trouver votre style, c’est celle que j’utilise actuellement. Au pire, cela vous entraînera, au mieux, vous me direz “OH MY GOD ça y est j’ai trouvé mon style merci infiniment”. Bref, voilà ma “recette” du moment :
Regardez partout autour de vous, prenez des photos, visitez des musées, parcourez des sites sur internet, des communautés artistiques, des magazines d’art en ligne… Bref, soyez curieux !
PUIS inscrivez-vous sur Pinterest. Ce site vous permet de collectionner des images trouvés sur internet, de rajouter vos propres images et de créer des collections de thèmes différents. C’est juste ÉNORME, je ne sais pas comment j’ai fait pour survivre sans ça avant. Cela permet d’accumuler des tonnes de références, et pour la recherche de style, c’est vraiment génial, car plus vous ajouterez d’images d’illustrateurs qui vous plaisent, plus votre cerveau aura d’informations visuelles et pourra créer des mix entre ces images. Vous pourrez chaque fois que vous le voulez consulter cette collection et piquer des éléments à droite à gauche pour construire VOTRE PROPRE STYLE.
Cet outil est juste indispensable, donc commencez par là. Pour vous donner une idée, voici mon pinterest.
Une fois que vous avez au moins 300 images (enfin en tout cas un bon paquet) d’artistes qui vous plaisent, vous rendent dingue, vous font pleurer tellement vous voulez être à leur niveau (haha), eh bien là les choses sérieuses commencent. Je vous conseille de prendre 10 artistes qui vous plaisent et de vous amuser à recopier leur style ou au moins certains éléments (forme, couleurs, composition…).
Puis commencez à mixer ces éléments entre eux et observez ce que ça donne. Testez tout ce que vous pouvez/voulez tester, il n’y a aucune limite à ça. Passez-y le temps que vous voulez, familiarisez vous avec les techniques, la composition, les palettes de couleurs, etc. Bref, ÉCLATEZ-VOUS !
Le saviez-vous ? Si vous passez assez de temps à regarder des images qui vous plaisent et à apprendre de nouvelles techniques, votre cerveau assimilera ces nouvelles images et créera des associations tout seul… Oui oui c’est possible, et si vous êtes comme moi, parfois avant de dormir vous fermerez les yeux et pendant que vous écoutez de la musique, des images apparaîtront dans votre tête. Des sortes de mix d’images que vous avez vu défiler devant vos yeux toute la journée. A ce moment là (et parfois ça peut être un peu pénible, je l’avoue, surtout la nuit…) je me dépêche de noter ce que je vois, même si c’est flou, mais sait-on jamais, cela peut être le début d’une nouvelle illustration !
C’est l’occasion de profiter de cette merveille qu’est le cerveau, détendez-vous et laissez les images venir à vous. Personnellement, je trouve que selon la musique que j’écoute, les images et les couleurs changent, donc testez avec ou sans musique, selon vos goûts, et imaginez des nouveaux mondes !
C’est le moment de tester ce que vous avez acquis consciemment et inconsciemment :
Vous allez… créer une illustration !
Oui, oui, n’ayez pas peur, tout va bien se passer ! En fait, je me suis rendue compte que c’est toujours la peur de ne pas savoir faire, ou que le rendu soit nul, qui nous bloque et nous fait rester dans nos acquis. Mais c’est une erreur. Il faut se lancer, coûte que coûte, et prendre le risque que ce ne soit pas ce qu’on avait imaginé. Car ce ne sera jamais parfait, mais au moins vous apprendrez des choses et vous pourrez identifier où ça coince, et que faire pour y remédier. (Et souvent, le résultat n’est pas aussi horrible qu’on l’imaginait !) Par exemple si vous voulez dessiner une femme nue sur un cheval dans une prairie (classique, je sais), il vous faudra savoir comment utiliser le medium que vous désirez (traditionnel ou digital), il faudra savoir par exemple créer un environnement naturel, une perspective, une composition et faire en sorte que la femme et le cheval aient une anatomie correcte. C’est là que vous verrez vos points forts et points faibles et pourrez ensuite travailler dessus pour que la prochaine fois, le dessin soit 1000 fois mieux !
Donc lancez-vous, prenez une des idées que vous avez eu pendant l’étape précédente et appliquez la du mieux que vous pouvez ! Si vous n’avez toujours pas d’idée, je vous invite à visiter cet article qui vous aidera à débloquer votre machine à idées ! Et ici un autre article qui vous indiquera la marche à suivre de l’idée à la création, avec des techniques de processus créatifs 😀
Voilà, normalement donc vous avez fini votre illustration et vous êtes prêt à faire l’analyse de vos points forts et points faibles ! (car il y a toujours un peu des deux !) Déjà, félicitez-vous d’avoir réalisé cette étape, car ce n’est pas rien d’affronter la peur de rater un dessin ! Chouchoutez vous, prenez un bon bain chaud (avec des bulles), sortez le champagne, faites la fête… Faites quelque chose qui vous fait plaisir pour vous récompenser, c’est très important pour garder la motivation et l’énergie 😀 (voir cet article pour plus de détails sur comment entretenir sa motivation au quotidien !)
Une fois que vous vous êtes mis dans de bonnes conditions, analysez votre oeuvre par vous-même, mais demandez aussi conseil à d’autres gens. Le mieux est de poster votre dessin sur des communautés artistiques tel que DeviantArt (dont je parle dans cet article) afin d’avoir des critiques objectives et constructives qui vous aideront à progresser. Ensuite, faites la liste de vos points forts, ceux qui témoignent d’un certain talent de votre part. Ces points forts, à mon avis, sont ceux sur lesquels vous devez vous appuyez, ceux qui représentent un don naturel pour vous et donc que vous devez exploiter au maximum. (car cela vous fera plaisir de faire des choses dans lesquels vous vous sentez bien)
Puis faites une liste des points faibles, et un plan d’action en conséquent : Comment faire pour améliorer ces points ? Par exemple, si je veux faire des personnages colorisés à l’ordinateur, quels tutoriels je pourrais faire pour apprendre à maîtriser Photoshop ou Illustrator ? Ou si vous êtes en école d’art, quels conseils pourrais-je demander à mes professeurs ? Demandez de l’aide sur des communautés artistiques, la plupart du temps, les gens seront heureux de vous répondre.
Ensuite, vous n’avez plus qu’une chose à faire, vous entraîner pour vous améliorer, puis régulièrement reprendre la recette du début ! Continuez à collectionner des images, reprenez 10 autres artistes que vous aimez, copiez-les, mettez vos points forts en avant, trouvez des idées originales qui vous parlent, et créez de nouvelles illustrations !! Au fur et à mesure vous allez ajouter votre touche personnelle, sans même vous en rendre compte, et vos images auront un aspect de plus en plus professionnel.
Et si je devais vous donner un dernier conseil hyper-important… AMUSEZ-VOUS ! C’est l’une des clés de la réussite ! Faites-vous plaisir 🙂
Merci d’avoir lu cet article (très long je sais !) Si vous êtes débutant, essayez cette technique et dites moi ce que vous en pensez ! Je serais heureuse de voir vos dessins et votre progression 😀 Sinon, qu’avez-vous fait pour trouver votre style ? Si vous avez des suggestions ou des questions, partagez les dans les commentaires !
Bonjour à tous !
Aujourd’hui j’ai l’honneur de vous présenter l’artiste Jaime Treadwell, un de mes peintres favoris (comme tous ceux que je présente sur ce blog, vous me direz…:D) Son outil de prédilection est la peinture à l’huile.
Jaime Brett Treadwell est né dans la banlieue de Philadelphie. Il a fait son premier cycle universitaire à la State University of New York à Cortland, puis a obtenu une Maîtrise en Beaux-Arts à l’Université de Pennsylvania. Son travail a ensuite été exposé à travers tous les Etats-Unis, de New York à Boston en passant par Miami, mais également en Corée du Sud, à Vancouver et j’en passe. Des travaux et interviews de lui ont été publié dans de prestigieux magazines tel que Hi-Fructose, Juxtapoz Magazine ou encore le Blue Canvas Magazine. (Pour voir une liste de magazines intéressants consultables sur internet, cliquez ici) Aujourd’hui, il est professeur d’art assistant à plein temps à Philadelphie.
Son inspiration se fonde d’abord sur l’environnement social de son enfance. Il était entouré de petits quartiers à forte identité culturelles et observait de larges différences entre les vies rurales, suburbaines et citadines qui se mélangeaient autour de lui. En effet, il a été élevé dans une maison coloniale d’époque munie de poêles à bois, nichée dans une aire naturelle protégée. Ses amis, quant à eux, vivaient à 400 mètres de chez lui dans des maisons de banlieues typiques, avec les aménagements modernes tel que le chauffage et la climatisation. Et un peu plus loin, on entrait déjà dans les lignes urbaines de Philadelphie.
Grâce à ces expériences, il est devenu sensible à la manière dont les gens s’identifient, et aux objets et mentalités qu’ils mettent en avant pour promouvoir leurs identités. Tout cela affecte vraiment son travail, et le plus amusant pour lui consiste à mélanger symboles et design. Il passe plus de temps dans son processus créatif à imaginer des interprétations et narrations différentes de ces symboles qu’à peindre. Jaime Treadwell utilise souvent des imageries et iconographies qui peuvent être associées aux identités culturelles rurales américaines, comme les “muscle cars” (premières automobiles américaines de grande puissance), le loup qui hurle à la lune, les boules à neige, les boiseries, l’art animalier, etc. Dans ses peintures, il aime fusionner ces différents objets et les faire évoluer dans des contextes différents pour changer leur sens. Il utilise souvent des couleurs vives et synthétiques pour obscurcir la réalité et donner l’impression d’une sorte de mascarade.
Mais ce qui l’intéresse le plus, c’est la vie campagnarde américaine. Pendant l’été, il vit dans une petite ville défavorisée dans le Maine. Ce qui le fascine, ce sont les méthodes de fabrication uniques que les habitants utilisent pour concevoir de nouveaux lieux de vie. Ils créent des combinaisons d’objets, en utilisant par exemple un volet de vitrine de magasin, des tôles d’aciers ondulés, du bois réutilisé et des parties de bateaux, le tout assemblé en un espèce de “bâtiment-patchwork”. Ces inventions atypiques créent en lui un vrai bouillonnement créatif.
Jaime Treadwell considère son travail comme un assemblage sculptural de formes inventées, d’objets trouvés et d’images, le tout évoluant dans un monde magique et coloré. Ses oeuvres représentent des constructions et communautés isolées les une des autres, prêtes à voyager, à se réinstaller et à recréer leurs propres versions de l’Utopie.
J’adore cet artiste. J’aime ce côté kitch dans le choix de ses couleurs, c’est vraiment osé et ça rend divinement bien. On ressent à travers ses oeuvres sa volonté de s’amuser à fusionner ces objets et à nous interroger sur leurs symboles. Je trouve son travail riche d’idées, plein d’humour et de fraîcheur.
La ville qui lui va le mieux : Les villes qui réagissent le mieux à son travail sont Los Angeles et San Fransisco, sans doute parce que là bas il y a un fort regroupement d’illustrateurs, de peintres et de profils créatifs en général. En 2ème et 3ème position : New York et Berlin.
Petite parenthèse là-dessus, on voit bien que selon notre style on a plus de chance d’être repéré à certains endroits qu’à d’autres. Même si ce sont des généralités, on retrouve quand même un certain style artistique en Allemagne qu’on ne retrouve pas en Chine ou au Japon par exemple. Ce qui veut dire que si notre style n’est pas “apprécié” quelque part, il ne faut pas laisser tomber. Au contraire, il faut voir ça comme une invitation au voyage 😉
La musique : Jaime Treadwell écoute toujours de la musique quand il travaille. Il aime les sons des années 80 et le banjo.
Ce qu’il n’aime pas : L’ignorance, les coups de soleil et les serpents.
Sa philosophie : Toujours aller de l’avant. Il aime découvrir et expérimenter. Il deviendrait fou si il devait toujours peindre la même chose de la même manière.
Merci de m’avoir lu ! Et vous, que pensez-vous de ses créations ? Dites-moi tout dans les commentaires 😀
Hello les amis ! 😀
Aujourd’hui, je vais vous parler d’une artiste japonaise que j’apprécie tout particulièrement : Yoko d’Holbachie
Née en 1971 à Yokohama au Japon, elle a étudié le design et l’art à l’Université de Tama à Tokyo. Elle a travaillé pendant 10 ans en tant que designer freelance pour la pub et l’édition (livres & magazines). Elle a également créé des designs pour l’entertainment et les jeux vidéos. Yoko d’Holbachie commence à exposer son travail aux Etats-Unis en 2008 et enchaîne les expositions à travers le monde. Elle fera également la couverture du prestigieux magazine Hi-Fructose. Aujourd’hui, elle est professeur d’art à Tokyo.
Yoko s’inspire de ses rêves et de son monde imaginaire pour créer ses oeuvres. Elle a toujours eu des amis et animaux imaginaires, depuis l’enfance jusqu’à aujourd’hui, et ceux-ci l’ont guidé vers un univers intensément magique et étrange. J’adore sincèrement la palette de couleurs chaude et colorée qu’elle utilise, vraiment moderne et flamboyante. Ses créations attirent le regard, nous attendrissent et nous effrayent en même temps. Ses créatures sont à la fois mignonnes et terrifiantes. Comme ces poupées qu’on a lorsqu’on est enfant, avec lesquelles on joue innocemment le jour et qui, dès la tombée de la nuit, se transforment en monstres impassibles et silencieux, le regard vide et effrayant. En regardant les oeuvres de Yoko, on est un peu perdu dans le monde des rêves. Ce qui est sûr, c’est qu’elle provoque chez tout un chacun une émotion intense, et en ça je l’admire. Elle a un style hyper original que je n’ai jamais vu ailleurs. C’est un modèle pour moi.
Ses passions ? Les perroquets, la seiche, la morphogenèse, le vin blanc et l’électricité statique. (Voilà quelques mots à rajouter à votre vocabulaire haha. A ceux qui ne savent pas ce qu’est la morphogenèse comme moi -> Cadeau)
Elle met en moyenne une semaine à faire un tableau, et si elle n’avait pas pu devenir artiste elle aurait aimé travailler dans un zoo !
Voici un petit step-by-step de son processus de création :
J’espère que cet article vous a plu. Voilà un lien vers son site web pour les plus curieux !
Et vous, qu’en pensez vous ? Est-ce que vous aimez ses créations ? Dites-moi tout dans les commentaires 😀
Vous vous êtes déjà retrouvé pendant un voyage à vous ennuyer ? Oui je suppose, comme tout le monde ! Eh bien aujourd’hui, je me suis retrouvée dans la voiture pendant 3h et je commençais légèrement à m’ennuyer. Et 1h avant d’arriver, J’AI EU UN DÉCLIC ! (Mieux vaut tard que jamais comme on dit.)
J’ai pris mon ordinateur, j’ai ouvert Photoshop et j’ai décidé de faire une création à partir de ce que j’avais sous la main. C’est à dire sans internet pour m’apporter des références et images inspirantes.
J’ai donc parcouru mon dossier d’images et j’ai trouvé l’image d’une femme assise sur un tabouret avec une pomme dans la main. Très jolie image que j’ai quelque peu transformé comme vous pouvez le voir ci-dessous… 😀
Oui bon, j’avoue, ça n’a rien a voir avec l’image de départ ! Comment je suis arrivée à cet étonnant fond abstrait ? Tout simplement grâce à l’outil Fluidité que vous pouvez trouver dans le menu Filtre comme montré ci-dessous.
Et également avec l’ajout du filtre Contour lumineux dans la Galerie de filtres du menu Filtre.
J’ai ensuite trouvé des photos d’un ami, j’ai détouré sa tête sur chacune des photos et les ai intégré sur le fond précédemment créé. Avec le même outil fluidité, et en jouant avec le mode de fusion des calques (Ici j’ai choisi Luminosité, Couleur plus claire, Fondu, Lumière ponctuelle) pour donner un aspect fantomatique aux visages, voilà le résultat !
J’ai évidemment comme toujours joué avec les Niveaux, les Teinte/saturation et la Balance de couleurs pour bien finaliser le rendu !
Si je ne devais garder qu’une partie de mon dessin ça serait probablement ça :
Il y a un effet 3D intéressant sur la tête de…ce truc la (je sais pas comment appeler ça, on dirait un mix entre un fantôme et le génie de la lampe haha). Et à cela s’ajoute l’effet “floral” derrière, que j’ai créé sans faire exprès grâce à la déformation initiale du fond.
J’aime bien l’impression donnée que ça a été long et complexe a créer alors que c’est simplement un accident 😉 J’essaierai de reproduire cet effet à l’avenir dans mes nouvelles compositions.
Les points a retenir :
Les outils utilisés :
Voilà, donc si vous avez déjà fait un dessin comme ça, avec un minimum de moyens, ou si vous voulez tenter l’expérience, n’hésitez pas à montrer votre création (ou un lien vers votre création) dans les commentaires !
Et si vous voulez commenter mon “œuvre d’art”, n’hésitez pas 😉
Bonjour à tous et à toutes !
Voilà je me présente, je suis Candice Blue et j’ai 22 ans. Si je devais vous raconter toute ma vie dans les détails ça serait un peu long, donc… On va aller au plus simple !
J’ai toujours eu une passion pour l’art qui grandit encore au fur et à mesure des années. J’ai commencé par dessiner sur des cahiers d’école ou encore sur des serviettes en papier au restaurant. J’ai fini par dessiner sur des feuilles de papier normales (quand même), et par prendre des cours de dessin à Paris quand j’avais 10 ans. J’ai adoré surtout l’odeur de la peinture (Étrange, je sais) Je détestais tous les gens qui dessinaient mieux que moi.
Puis…J’ai mené un chemin à peu près chaotique jusqu’à l’année après mon bac littéraire. Je savais pas quoi faire. Vraiment pas. Je continuais à dessiner, mais j’avais été influencée par cette masse de gens qui disaient que l’école des Beaux-Arts menait à la rue. Et j’ignorais le nombre d’écoles d’arts appliqués qui existaient à ce moment là. J’avais tout simplement éradiqué dans ma tête la simple idée de faire des études d’art.
Après une année de Lettres Modernes appliquées à la Sorbonne (un désastre), j’ai fini par comprendre qu’il fallait que je trouve “ma voie”. Et c’est là que j’ai découvert une école d’arts appliquées à Paris qui m’a immédiatement séduit. Je me suis inscrite sans attendre. Pendant deux ans, j’ai expérimenté énormément de mediums différents, découvert des gens formidables, et surtout, surtout… J’ai découvert le Monde de l’Illustration.
J’ai eu un prof incroyable, avec une personnalité détonnante, qui m’a appris l’importance de trouver mon style et de toujours me creuser la tête pour trouver des idées originales.
J’ai adoré ses cours, j’étais fascinée par son énergie, son charisme et son talent. Je voulais (je veux) devenir comme lui.
Mais au bout de deux ans, l’illustration était supprimée du programme au profit de la pub, du design graphique et du multimédia. J’étais alors complètement…Dégoûtée. (le mot est faible) Donc…Je suis partie. En Alaska. (Ceci est une blague)
Bon pour faire court, j’ai décidé de continuer par moi-même. De me former grâce à des tutoriels sur Internet et de continuer à chercher mon style. Et pourquoi pas faire tout ça en anglais ? Comment ça en anglais ? Eh bien voilà, j’ai décidé de partir à Londres. Ville dynamique, artistique et multi-culturelle. Eh oui. Et je peux vous dire que cette ville est juste… INCROYABLE. J’ai trouvé des colocataires travaillant en freelance dans le design, ce qui me permet d’avoir des modèles pour réaliser mon rêve… : DEVENIR ILLUSTRATRICE. On a un atelier dans lequel on travaille tous dur pour vivre de notre passion.
Bref voilà, au moment où j’écris cet article, cela fait quelques mois que je suis à Londres, et j’aimerai partager avec vous cette aventure que je vis. Je vais apprendre sur le tas à vivre de ce métier qu’est l’illustration, et je vous tiendrais au courant des expériences que je vis, des erreurs que je fais et des conseils que j’ai à vous donner. J’espère que cela vous aidera au mieux ! Je me lance dans une aventure complètement délirante, et tenterai de vous donner les clés pour avancer vers votre rêve sans perdre trop de temps.
Ce blog s’adresse aux amateurs d’art en tout genre, que ce soit un hobbie ou un but professionnel. Il traitera d’un peu tous les sujets qui me viennent à l’esprit au fil du temps. Je pense que j’ai fait le tour, maintenant je vais me mettre à travailler dur pour réaliser mon rêve, alors…
À bientôt ! Et bonne lecture !
Le Monde de l'Illustration 