L’univers kitch et culturel de Jaime Treadwell

Bonjour à tous !

Aujourd’hui j’ai l’honneur de vous présenter l’artiste Jaime Treadwell, un de mes peintres favoris (comme tous ceux que je présente sur ce blog, vous me direz…:D) Son outil de prédilection est la peinture à l’huile.

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EN BREF

Jaime Brett Treadwell est né dans la banlieue de Philadelphie. Il a fait son premier cycle universitaire à la State University of New York à Cortland, puis a obtenu une Maîtrise en Beaux-Arts à l’Université de Pennsylvania. Son travail a ensuite été exposé à travers tous les Etats-Unis, de New York à Boston en passant par Miami, mais également en Corée du Sud, à Vancouver et j’en passe. Des travaux et interviews de lui ont été publié dans de prestigieux magazines tel que Hi-Fructose, Juxtapoz Magazine ou encore le Blue Canvas Magazine. (Pour voir une liste de magazines intéressants consultables sur internet, cliquez ici) Aujourd’hui, il est professeur d’art assistant à plein temps à Philadelphie.

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INSPIRATION & STYLE

Son inspiration se fonde d’abord sur l’environnement social de son enfance. Il était entouré de petits quartiers à forte identité culturelles et observait de larges différences entre les vies rurales, suburbaines et citadines qui se mélangeaient autour de lui. En effet, il a été élevé dans une maison coloniale d’époque munie de poêles à bois, nichée dans une aire naturelle protégée. Ses amis, quant à eux, vivaient à 400 mètres de chez lui dans des maisons de banlieues typiques, avec les aménagements modernes tel que le chauffage et la climatisation. Et un peu plus loin, on entrait déjà dans les lignes urbaines de Philadelphie.

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Grâce à ces expériences, il est devenu sensible à la manière dont les gens s’identifient, et aux objets et mentalités qu’ils mettent en avant pour promouvoir leurs identités. Tout cela affecte vraiment son travail, et le plus amusant pour lui consiste à mélanger symboles et design. Il passe plus de temps dans son processus créatif à imaginer des interprétations et narrations différentes de ces symboles qu’à peindre. Jaime Treadwell utilise souvent des imageries et iconographies qui peuvent être associées aux identités culturelles rurales américaines, comme les “muscle cars” (premières automobiles américaines de grande puissance), le loup qui hurle à la lune, les boules à neige, les boiseries, l’art animalier, etc. Dans ses peintures, il aime fusionner ces différents objets et les faire évoluer dans des contextes différents pour changer leur sens. Il utilise souvent des couleurs vives et synthétiques pour obscurcir la réalité et donner l’impression d’une sorte de mascarade.

Mais ce qui l’intéresse le plus, c’est la vie campagnarde américaine. Pendant l’été, il vit dans une petite ville défavorisée dans le Maine. Ce qui le fascine, ce sont les méthodes de fabrication uniques que les habitants utilisent pour concevoir de nouveaux lieux de vie. Ils créent des combinaisons d’objets, en utilisant par exemple un volet de vitrine de magasin, des tôles d’aciers ondulés, du bois réutilisé et des parties de bateaux, le tout assemblé en un espèce de “bâtiment-patchwork”.  Ces inventions atypiques créent en lui un vrai bouillonnement créatif.

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Jaime Treadwell considère son travail comme un assemblage sculptural de formes inventées, d’objets trouvés et d’images, le tout évoluant dans un monde magique et coloré. Ses oeuvres représentent des constructions et communautés isolées les une des autres, prêtes à voyager, à se réinstaller et à recréer leurs propres versions de l’Utopie. 

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CE QUE J’EN PENSE

J’adore cet artiste. J’aime ce côté kitch dans le choix de ses couleurs, c’est vraiment osé et ça rend divinement bien. On ressent à travers ses oeuvres sa volonté de s’amuser à fusionner ces objets et à nous interroger sur leurs symboles. Je trouve son travail riche d’idées, plein d’humour et de fraîcheur.  

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BONUS

La ville qui lui va le mieux : Les villes qui réagissent le mieux à son travail sont Los Angeles et San Fransisco, sans doute parce que là bas il y a un fort regroupement d’illustrateurs, de peintres et de profils créatifs en général. En 2ème et 3ème position : New York et Berlin.

Petite parenthèse là-dessus, on voit bien que selon notre style on a plus de chance d’être repéré à certains endroits qu’à d’autres. Même si ce sont des généralités, on retrouve quand même un certain style artistique en Allemagne qu’on ne retrouve pas en Chine ou au Japon par exemple. Ce qui veut dire que si notre style n’est pas “apprécié” quelque part, il ne faut pas laisser tomber. Au contraire, il faut voir ça comme une invitation au voyage 😉

La musique : Jaime Treadwell écoute toujours de la musique quand il travaille. Il aime les sons des années 80 et le banjo.

Ce qu’il n’aime pas : L’ignorance, les coups de soleil et les serpents.

Sa philosophie : Toujours aller de l’avant. Il aime découvrir et expérimenter. Il deviendrait fou si il devait toujours peindre la même chose de la même manière.

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Merci de m’avoir lu ! Et vous, que pensez-vous de ses créations ? Dites-moi tout dans les commentaires 😀

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